La protection du melon se base de plus en plus sur des méthodes alternatives, comme la biofumigation, les engrais verts et la disponibilité croissante de produits des biocontôle. © RFL

Le melon traîne un cortège de maladies et ravageurs dont la virulence oscille d’une année à l’autre au gré des conditions climatiques. Celles de cette année ont particulièrement été favorables au développement de la bactériose, qui une fois n’est pas coutume, a migré du nord vers le sud, de l’ouest vers l’est. Toutefois, au fil des années, deux constances s’imposent. La pression sanitaire ne relâche jamais son emprise sur les cultures ; les moyens de lutte chimique se restreignent.

Aussi, l’importance des tolérances et résistances génétiques aux bioagresseurs enfle dans les programmes de sélection et les préconisations des variétés. Désormais, les méthodes alternatives prennent également le relais. Celles décrites ici, pour lutter contre les nématodes à galle, montrent que seules leur combinaison et leur intégration dans la rotation peuvent contenir les dégâts des ravageurs dont la présence désormais inéluctable doit rester sous un seuil de nuisibilité. Enfin, la multiplication des produits de biocontrôle et les stratégies de lutte qu’ils permettent de développer sont de nouvelles opportunités pour « soigner le melon et sa protection ».

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Source : Reussir Fruits & Légumes, janvier 2019